Publié dans Politique

CUA - Un nouveau commissaire pour diriger la Police municipale 

Publié le lundi, 07 avril 2025

Le weekend dernier, le commissaire Tsiky Panoel Rakotondrainivonona a officiellement pris ses fonctions de chef de corps de la Police municipale de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), marquant ainsi une nouvelle ère pour cette institution. Fort d'une carrière riche et diversifiée au sein de différents commissariats de sécurité publique, notamment à Toamasina, Isotry, 67 Ha et au commissariat central d'Antananarivo, il aborde cette mission avec une expérience conséquente et une détermination palpable. Son parcours lui a permis de développer une expertise pointue dans la gestion de situations complexes et la résolution de problèmes sécuritaires.

Son programme pour la Police municipale est ambitieux et clairement articulé autour de plusieurs axes prioritaires. Il entend appliquer rigoureusement la politique de la CUA en matière de sécurité, tout en insistant sur le renforcement du professionnalisme, de la discipline et du respect scrupuleux des lois au sein de ses équipes. L'amélioration de l'accueil du public, le redressement de l'image de la Police municipale et la lutte implacable contre la corruption constituent également des piliers essentiels de sa stratégie. 

Il souhaite promouvoir une Police municipale exemplaire, proche des citoyens, et engagée dans une démarche citoyenne et transparente.

Au-delà de son diplôme de commissaire de police, Panoel Rakotondrainivonona possède une solide formation en sciences économiques et en langue française, complétée par des compétences spécifiques en leadership, droits humains, sécurité publique et gestion démocratique des foules. Son expérience 

en matière de coordination de la sécurité lors de sommets internationaux témoigne de son aptitude à gérer des événements de grande ampleur et collaborer efficacement avec des acteurs multiples. Ses qualifications et son parcours laissent entrevoir une Police municipale plus juste, plus efficace et plus proche des préoccupations des habitants d'Antananarivo.

Nikki Razaf

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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